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Retraites : des concessions en faveur des mères de famille
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07102010
Retraites : des concessions en faveur des mères de famille
lemonde.fr
Alors que le débat sur la réforme des retraites se poursuit au Sénat et que les syndicats préparent la prochaine journée de mobilisation du 12 octobre, Nicolas Sarkozy semble prêt à faire quelques concessions. Le président de la République a demandé au gouvernement, jeudi 7 octobre, de déposer des amendements au projet de loi pour mieux prendre en compte la situation de certains parents, notamment ceux qui ont arrêté de travailler pour élever leurs enfants.
Dans la foulée, le ministre du travail, Eric Woerth, a annoncé au Sénat le dépôt de deux amendements au texte qui permettent à certaines mères de trois enfants et parents d'enfants handicapés de bénéficier d'une retraite sans décote maintenue à 65 ans pendant une période transitoire de cinq ans. Les amendements bénéficieront à 130 000 mères de famille, a précisé Eric Woerth. "C'est une mesure forte, qui répond à une iniquité réelle et constatée", a-t-il souligné.
"Le premier amendement que je vous présente permet à ces mères de 3 enfants et plus, nées entre 1951 — première génération concernée par la réforme — et 1955 de continuer à bénéficier d'une retraite sans décote à 65 ans, sous réserve de s'être arrêtées pour élever un enfant", a déclaré le ministre devant les sénateurs. "Le deuxième amendement que je vous présente maintient à 65 ans l'âge d'annulation de la décote pour les parents d'enfants lourdement handicapés qui ont besoin d'une présence auprès d'eux", a-t-il ajouté.
MESURES FINANCÉES "PAR UNE MAJORATION DU PRÉLÈVEMENT SOCIAL SUR LE CAPITAL"
Ces décisions ont été prises "en plein accord avec la majorité sénatoriale" lors d'une réunion sur la réforme des retraites à l'Elysée en présence, entre autres, du premier ministre, du ministre du travail, du président du Sénat et du président du groupe UMP à la chambre haute, a annoncé Nicolas Sakozy. Les mesure représentent un coût sur l'ensemble de la période de la réforme de 3,4 milliards d'euros et sera financée en partie "par une majoration du prélèvement social sur le capital à hauteur de 0,2 point et l'alignement du taux du prélèvement sur les plus-values de cessions immobilières [qui passera de 17 % à 19 %]", selon les explications de l'Elysée.
Ces déclarations ont provoqué une avalanche de vives réactions sur les bancs de la gauche. Ce ne sont "pas des avancées mais le maintien de dispositions qui existent déjà", a lancé Christiane Demontès (PS). "Vous théâtralisez les débats" a renchéri le président du groupe PS, Jean-Pierre Bel, demandant une suspension de séance "pour examiner ces amendements". "Vous êtes le ministre de la réclame, vous nous avez fait un spot publicitaire pour les ménagères de 55 à 60 ans" a pesté Jean Desessard (Verts).
Dans la foulée, le ministre du travail, Eric Woerth, a annoncé au Sénat le dépôt de deux amendements au texte qui permettent à certaines mères de trois enfants et parents d'enfants handicapés de bénéficier d'une retraite sans décote maintenue à 65 ans pendant une période transitoire de cinq ans. Les amendements bénéficieront à 130 000 mères de famille, a précisé Eric Woerth. "C'est une mesure forte, qui répond à une iniquité réelle et constatée", a-t-il souligné.
"Le premier amendement que je vous présente permet à ces mères de 3 enfants et plus, nées entre 1951 — première génération concernée par la réforme — et 1955 de continuer à bénéficier d'une retraite sans décote à 65 ans, sous réserve de s'être arrêtées pour élever un enfant", a déclaré le ministre devant les sénateurs. "Le deuxième amendement que je vous présente maintient à 65 ans l'âge d'annulation de la décote pour les parents d'enfants lourdement handicapés qui ont besoin d'une présence auprès d'eux", a-t-il ajouté.
MESURES FINANCÉES "PAR UNE MAJORATION DU PRÉLÈVEMENT SOCIAL SUR LE CAPITAL"
Ces décisions ont été prises "en plein accord avec la majorité sénatoriale" lors d'une réunion sur la réforme des retraites à l'Elysée en présence, entre autres, du premier ministre, du ministre du travail, du président du Sénat et du président du groupe UMP à la chambre haute, a annoncé Nicolas Sakozy. Les mesure représentent un coût sur l'ensemble de la période de la réforme de 3,4 milliards d'euros et sera financée en partie "par une majoration du prélèvement social sur le capital à hauteur de 0,2 point et l'alignement du taux du prélèvement sur les plus-values de cessions immobilières [qui passera de 17 % à 19 %]", selon les explications de l'Elysée.
Ces déclarations ont provoqué une avalanche de vives réactions sur les bancs de la gauche. Ce ne sont "pas des avancées mais le maintien de dispositions qui existent déjà", a lancé Christiane Demontès (PS). "Vous théâtralisez les débats" a renchéri le président du groupe PS, Jean-Pierre Bel, demandant une suspension de séance "pour examiner ces amendements". "Vous êtes le ministre de la réclame, vous nous avez fait un spot publicitaire pour les ménagères de 55 à 60 ans" a pesté Jean Desessard (Verts).
Régis- Messages : 424
Date d'inscription : 13/04/2009
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